Les Jeux Olympiques d’hiver de Pékin débuteront dans un peu plus d’un an, mais déjà des chantiers commencent à prendre forme.
C’est le cas de la ligne à grande vitesse reliant Pékin à Zhangjiakou qui a été inaugurée le 30 décembre 2019. Le projet était de taille et le chemin de fer chinois semble avoir été à la hauteur des enjeux. En effet, les chiffres sont impressionnants : 749 millions de dollars, 71 sous-sections, 64 ponts, 10 tunnels et 10 stations dont la plus grande et la plus profonde gare de Chine à Badaling.
Les résultats parlent d’eux même : temps de trajet entre Pékin et Zhangjiakou est réduit de 3 heures à 47 minutes avec un train circulant jusqu’à 350 km/h et « intelligent ». En effet, ce dernier circulera… sans chauffeur (de façon supervisée tout de même).
À cela s’ajoutent une ligne de 53 km allant jusqu’à 250 km/h reliant Zhangjiakou à la gare de Taizicheng (district de Chongli) ainsi qu’une déviation rejoignant Yanqing. Ces deux localités hébergeront des épreuves de montagnes durant les Jeux.
Ces nouvelles lignes permettront, en outre, de faciliter les échanges entre la capitale chinoise et la ville de Zhangjiakou qui compte tout de même 4,5 millions d’habitants. Ces lignes s’inscrivent dans la volonté du gouvernement chinois de vouloir réduire les distances entre les villes majeures du pays. Malgré une situation sanitaire mondiale toujours préoccupante, cette nouvelle connexion entre la capitale et les montagnes devrait accentuer l’engouement de la population pour les sports d’hiver en vue des Jeux Olympiques de 2022.
À l’heure actuelle, les lignes circuleront 5 fois par jour entre Pékin et Yanqing et 10 fois entre Pékin et Taizicheng. Il n’est pas prévu, pour l’instant, d’horaires nocturnes. Actualités
DES JEUX D’HIVER A GRANDE VITESSE
Cerise sur le gâteau, il retransmettra les épreuves des jeux en direct sur les tablettes intégrées à chaque siège.