L’épidémie de Covid-19 a entrainé l’annulation de la plupart des grands évènements sportifs, ou leur report à 2021. Seules exceptions notables à ce calendrier, les grands tours cyclistes ont été maintenus en 2020. Pour des raisons d’abord sanitaires, puis d’équité sportive (les cyclistes nécessitant au minimum trois mois de préparation), ils ont été reprogrammés à partir de la fin aout.

Le Tour de France se tiendra ainsi du 29 aout au 16 septembre, tandis que le Giro aura lieu du au 25 octobre et la Vuelta du 20 octobre au 8 novembre. Quant aux championnats du monde de cyclisme sur route, ils s’intercaleront du 20 au 27 septembre.

Du fait de la pandémie, le Giro et la Vuelta ont aussi dû modifier leurs parcours. Il n’est plus question pour Budapest et la Hongrie d’accueillir le grand départ du Giro. A ce jour, l’organisation est encore en train de chercher une alternative, mais il a été confirmé que le nouveau tracé sera italien à 100%. De même, la Vuelta qui devait s’élancer depuis Utrecht partira finalement du Pays-Basque, et les quinzième et seizième étapes qui devaient passer par le Portugal vont être rapatriées en Espagne. Aux dernières nouvelles en revanche, le Col du Tourmalet reste bien encore au programme.

C’est donc un automne très chargé qui attend les acteurs du monde du cyclisme.

Cette situation ne va pas sans générer des interrogations. Météorologiques tout d’abord. Tout le monde a encore en tête la coulée de boue qui a précipité l’interruption de la 19ᵉ étape du Tour 2019 entre St Jean de Maurienne et le col de l’Iseran. C’était en été. Qu’en sera-t-il des conditions d’ascension des différents cols prévus en septembre, octobre et novembre ?
L’enchainement des épreuves, ensuite, va devoir obliger les coureurs à faire des choix difficiles. Le Giro et la Vuelta se chevauchant sur 6 jours, il ne sera pas possible de participer aux deux compétitions. Sans compter les risques de blessure dus à ce calendrier resserré.

Enfin, le défi logistique est immense. Ce sont notamment des réservations de centaines de chambres d’hôtels qu’il faut reporter, alors même que les industries hôtelières des pays concernés sont sinistrées. Ce sont des contrats saisonniers qu’il faut reconduire, et pour les médias diffuseurs des grilles entières qu’il faut réaménager. Certains hôteliers aussi sont confrontés à la nécessité se réinventer pour respecter les préconisations de lutte contre la contagion.

Dans ce contexte, VPI se tient à vos côtés pour vous accompagner dans votre logistique des grands tours cyclistes.